Sochaux est toujours lanterne rouge après son match nul face à Valenciennes (1-1), c'est vrai. Mais Mécha Bazdarevic a des motifs de satisfactions à exposer devant les médias. Longtemps en colère devant son équipe apathique, il a enfin vu quelque chose dans les pieds de ses joueurs, nouveauté susceptible de lui donner un peu d'espoir en vue du maintien. Pour la plus mauvaise équipe à domicile du championnat, ce point arraché en fin de match a presque le goût d'une victoire. Seul point négatif, la volonté de ses hommes n'a pas été récompensée sur le terrain. Mais pas question de baisser les bras avant d'entamer le dernier virage, semé d'embûches (déplacements à Lyon, à Montpellier puis au Paris Saint Germain successivement).
« On a tout donné, il y avait de l'agressivité, de l'intensité, de bonnes choses et de moins bonnes. Il ne manque que la victoire. Ce n'est pas de chance, mais il manque ce geste, cette qualité pour marquer les buts. Aujourd'hui, on n'a pas de joueurs pour le faire. C'est dommage car à l'arrivée ce qui compte, ce sont les points. On est mal classé, il faut absolument une victoire. On est touché. Tant qu'il y a des matchs à jouer, il faut les jouer. Ce n'est pas de la démagogie, c'est la réalité. A l'intérieur, ça bouillonne. Tout était presque réuni pour une victoire. On a vu des joueurs avec de la volonté, de la grinta, je suis presque en colère mais il faut garder son calme et l'espoir. Le vestiaire ne va pas craquer », promet le technicien sochalien, satisfait que ses joueurs aient répondu à ses appels de détresse lancés durant la semaine. Il ne reste plus qu'à renouer avec la victoire, absente pour les coéquipiers de Sébastien Corchia depuis le mois de novembre.