L’ambiance était très tendue ce samedi à Valenciennes, où le bus des joueurs a été bloqué quelques minutes par des supporters, lesquels n’ont pas masqué leur souhait de voir partir Daniel Sanchez. Pendant longtemps, on a pensé que le coach de VA vivait son dernier match sur banc, Reims menant au score, mais une égalisation en toute fin de rencontre a changé la donne. Pour le président de Valenciennes, l’heure n’est pas au grand ménage.
« Je suis rassuré avec cette deuxième période. En première, je pense que les joueurs jouaient avec la peur, il faut réussir à l'enlever. Je suis plutôt rassuré par le point du match nul, j'ai aimé la rage qu'ils ont eue. On doit se voir lundi tranquillement, avec l'entraîneur, pour discuter, pour voir comment retrouver un bon état d'esprit et retrouver des guerriers en permanence sur le terrain. Aujourd'hui, c'est l'homme de la situation, je n'ai pas dit qu'il n'était plus le coach. Je prendrai ma décision en bon père de famille. Il reste de nombreuses journées, même si certains nous enterrent. Après, ce soir on ne prend qu'un point, on est loin d'être les meilleurs du monde, mais ce match a montré qu'on était capable d'aller chercher un résultat avec nos tripes. Je suis très ému car j'ai eu très peur jusqu'à la 85e minute, on était au fond du trou », a reconnu Jean-Raymond Legrand.