La pression monte à Valenciennes, dont le stade a été vandalisé après la défaite au Havre. Le président de VA en a profité pour apporter son soutien à Antoine Kombouaré.
Président de VA depuis 2004, Francis Decourrière a pris en mains le club nordiste alors qu’il se morfondait en National. Depuis, le dirigeant valenciennois a eu peu de périodes de crises à gérer. Désormais avant-dernier après la défaite face au Havre samedi dernier, Valenciennes a vu son stade Nungesser être le théâtre de nombreux graffitis explicites à l’encontre des dirigeants et de l’équipe nordistes. Le président a décidé de porter plainte, mais a surtout voulu soigner l’image de son club, atteinte de plein fouet à cette occasion. « C'est à la fois désolant et révoltant. Ce ne sont pas nos supporteurs qui ont fait ça. Quand on est supporteur, on ne brûle pas ce qu'on adore. C'est le fait de quelques individus isolés qui ne connaissent pas le mot respect, véhiculent de la haine et qu'on ne doit pas laisser faire », assure Francis Decourrière, désormais tourné vers l’aspect sportif avant la réception de Rennes, mercredi.
Le président de VA a en tout cas clairement apporté son soutien à Antoine Kombouaré, quelque peu désemparé devant cette série de mauvais résultats. « Malheureusement après cinq défaites consécutives, la fonction veut ça... Mais moi je ne suis pas dans cette réflexion. Nous ne sommes qu'au quart du championnat. Pour moi, le seul moment où on se sépare d'un entraîneur, c'est quand son message ne passe plus. C'est loin d'être le cas. Antoine a la confiance de ses joueurs, de l'ensemble des collaborateurs du club en plus de la mienne. Il serait stupide d'oublier tout ce qu'il nous amène depuis la L2. En plus, les statistiques prouvent qu'un changement de coach en cours de saison est rarement efficace », a rappelé Francis Decourrière dans la Voix des Sports.