Après la lourde défaite à domicile face à Toulouse mercredi (0-3), Jean-Marc Furlan a décidé de quitter Troyes. Un sacrifice salué par son président Daniel Masoni.
Cette défaite contre le Téfécé va laisser des traces pour la suite de la saison de Troyes. Et pas seulement au classement, où le promu se retrouve désormais à 13 points de Bordeaux, le premier non relégable. En effet, ce onzième revers en championnat a surtout provoqué le départ de l’entraîneur Jean-Marc Furlan, lequel a préféré se sacrifier malgré le soutien de son président Daniel Masoni.
« On s’était vu longuement dimanche. On avait fait une mise au point et dit les choses. On est arrivé à un point où on s’est dit qu’on continuait. Qu’on irait au bout quoiqu’il arrive, a raconté le patron de l’ESTAC. Hier (mercredi), je pense qu’il a pris un gros coup sur la tête après cette défaite, se posant beaucoup de questions. Il faut reconnaître la qualité de cet homme. Il n’est pas là pour détruire ou nuire. Il s’est sacrifié en pensant que ça pourrait aider le club à rebondir. Je le salue pour son courage. » Mais si Masoni a autant apprécié le sacrifice de Furlan, c’est aussi parce que le club n’avait pas les moyens financiers de licencier son entraîneur. « Je vous ai dit qu’on était des personnes intelligentes... », a simplement expliqué le président, soulagé de ne pas avoir à pousser le technicien vers la sortie.