Nancy-Troyes était sans doute le match qui offrait le plus gros enjeu à l'occasion de la 31e journée de Ligue 1, entre le dernier, et son « dauphin ». Et les hommes de Jean-Marc Furlan ont finalement chuté à l'issue d'une rencontre forcément fermée, et prennent donc la peu envieuse place de lanterne rouge. Pour le coach de l'ESTAC, le maintien devient quasiment tabou, alors que sa formation est à six points du premier non relégable.
« Nous avons été trop inoffensifs et nous n’avons pas réussi à inquiéter la formation nancéienne. Nous souhaitions laisser la possession du ballon à l’ASNL en début de partie pour inverser la tendance en seconde période. Mais nous accusons le coup de lacunes offensives et n’avons pas réussi à marquer sur nos quelques occasions. Nous aurions préféré au moins ne pas perdre pour rester sur une certaine dynamique, nous avons été trop faibles offensivement, malgré tout, même un match nul ne nous aurait pas plus avancés. Le maintien fait quasiment figure de mission impossible, mais cela n’enlève rien au fait que nous jouons nos matches pour les gagner, même si l’adversaire s’appelle le Paris SG. Nous travaillons aussi pour l’avenir, et si notre voeux le plus cher est de rester en Ligue 1, il ne faut pas oublier que nous avons rejoint l’élite de manière un peu précipitée, et nous n’avons pas forcément les mêmes arguments que les autres formations à la lutte pour le maintien », a expliqué Jean-Marc Furlan à l'issue de la rencontre.