Une victoire dans une semaine à Valenciennes associée à une défaite de Sochaux à Bastia, et Troyes serait alors sauvé après ce qui serait alors le plus incroyable come-back de l’histoire de la Ligue 1. Souvent au fond du trou, l’ESTAC est en mesure de réaliser l’exploit après sa victoire contre Bordeaux et pour l’entraîneur aubois, c’est déjà énorme.
« C’est un bel exploit de la part de mes joueurs. Dans ces situations-là, il faut beaucoup de solidarité et un fond de jeu intéressant pour exister. À la trêve nous avions 13 points de retard; et nous étions statistiquement relégués. Je tire mon chapeau aux joueurs, le club grandit par la force du travail collectif. Je tenais à retarder l’échéance le plus loin possible, quoiqu’il arrive samedi prochain, les garçons auront été extrêmement professionnels (…) En fin de match, le stress et l’anxiété font que nous avons laissé du terrain à l’adversaire en protégeant au maximum notre but. À chaque fois les garçons relèvent le défi. Je suis très heureux pour le club et les supporters que les joueurs aient cette capacité de reculer l’échéance le plus loin possible. Quoi qu’il arrive, avec notre parcours en Coupe de France, en Coupe de la Ligue et même en championnat c’est une saison que je retiendrais », a confié Jean-Marc Furlan, fier de son équipe et qui peut l’être compte tenu du jeu pratiqué par celle-ci.