Entré en jeu plus tôt que prévu en raison de la blessure d’un de ses coéquipiers, Adil Rami a permis à Troyes de conserver son but d’avance devant Nice jusqu’au bout.
Une belle performance pour le promu, qui ne se contente pas de défendre et met régulièrement le feu à ses adversaires, avec parfois quelques carences défensives. Le champion du monde 2018 a apporté son expérience et il s’est en tout cas régalé sur le terrain après une carrière qui a tout de même connu quelques trous d’air ces dernières années. « C’est archi-compliqué de rentrer en cours de match, surtout pour son premier, contre une belle équipe de Nice, avec selon moi le meilleur coach de Ligue 1 (Christophe Galtier). Et en plus, tu mènes 1-0, donc ça n’a pas été facile mentalement. Mais comme depuis le début de ma carrière, je veux relever tous les défis. Je suis encore debout, je suis un 4x4 », a expliqué Adil Rami dans un langage toujours aussi imagé, et surtout ravi de retrouver l’élite du football français après des passages compliquées en Russie, au Portugal ou en Turquie.
Adil Rami joue pour ses enfants
View this post on Instagram
Un rebond qui le met en tout cas aux anges. « Je ne m’étais pas vraiment mis la pression, mais je reviens après deux ans de périples et de voyages un peu clandestins, compliqués ! Il savait que j’étais très attendu et qu’on n’allait pas me faire de cadeau. J’avais besoin de rejouer au football, de ressentir la pelouse, d’être encore compétitif et le plus important, que mes enfants puissent voir leur papa jouer. Ils sont à Paris, ils ont cinq ans, ils jouent au football, et pour moi c’est une fierté. Et puis je reste fidèle à moi-même, j’aime le football, je suis un compétiteur. J’ai bientôt 36 ans et donc chaque entraînement ou chaque match est quelque chose à prendre. Mentalement, je serai toujours là pour me battre : chaque mètre, chaque duel, je ne lâche pas. Ça fait plaisir de toujours avoir cette grinta », a livré le taulier de l’ESTAC, ravi d’avoir signé à Troyes.