Après la défaite à domicile contre l’OGC Nice (0-1) dimanche, Adil Rami a été impliqué dans une altercation avec des supporters troyens. Ces fans mécontents, outre les performances insuffisantes de l’ESTAC, reprochent notamment au défenseur central son manque de professionnalisme.
Adil Rami a encore frappé. Ou presque… Suite au revers à domicile contre l’OGC Nice dimanche, le défenseur central de Troyes n’a pas accepté le traitement infligé par les supporters. Tout avait commencé pendant la rencontre, lorsque le Français, chambré par le kop, leur a indiqué qu’ils régleraient leurs comptes sur le parking après le match. Promesse tenue puisque l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille et quelques fans se sont ensuite affrontés verbalement, raconte l’Est Eclair.
Rami devient insupportable
Sans l’intervention de membres du club, L’Equipe affirme que l’incident aurait pu aller plus loin, des fans ayant escaladé la grille pour s’en prendre à Adil Rami, lui aussi prêt à en découdre après des insultes envers ses proches, et notamment envers sa compagne qui était avec lui. C’est pourtant bien le défenseur central qui était visé. « On ne peut accepter de le voir jouer aux jeux vidéo à 2 heures du matin la veille d’un match important, sur Twitch », a expliqué un supporter présent, agacé par le manque de professionnalisme du capitaine alors que Troyes fonce vers la relégation.
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Au lendemain de cet incident, la tension est retombée et Adil Rami en a profité pour présenter ses excuses. « Ma volonté a toujours été de défendre les couleurs du club du mieux possible, s’est défendu le champion du monde 2018. J'ai le plus grand des respects pour l'ESTAC. Je comprends la déception des supporters et croyez-moi, je suis le premier déçu et frustré. En revanche, je ne tolèrerai jamais les insultes faites à mes proches ou à mes coéquipiers. »
« C'est pour ça que je me suis emporté après le match, après avoir été invectivé par quelques individus. Je n'aurais pas dû réagir ainsi, a-t-il avoué. Jusqu'au bout, je donnerai mon maximum sur le terrain. Je n'ai jamais triché. Allez l'ESTAC. » Malgré son mea culpa, Adil Rami n’est pas à l’abri d’une sanction de la part de ses dirigeants. Troyes a en effet prévenu dans un communiqué qu’il comptait « faire la lumière sur les faits » et qu’il se réservait « le droit de prendre des décisions. »