Apathiques en première période, les Toulousains ont attendu d’être menés pour accélérer, avant de finalement concéder le nul dans les arrêts de jeu (2-2).
Avec le large succès du Shakhtar Donetsk sur le Partizan Belgrade (4-1), le patron du groupe est désormais connu. Si le tenant du titre a déroulé devant le club serbe, le TFC a en revanche eu besoin de plus d’une période pour mettre la machine en route contre le FC Bruges. Dans une rencontre marquée par les hommages rendus au supporter toulousain décédé Brice Taton (brassard noir, tifo dans les tribunes, drapeau à son effigie), Toulouse a d’abord piétiné offensivement avec un André-Pierre Gignac bien esseulé devant.
Il aura fallu une erreur défensive de Nounkeu, coupable d’une relance complètement manquée, pour permettre aux Belges d’ouvrir le score. Akpala interceptait de la poitrine et reprenait de demi-volée pour tromper Pelé d’une frappe puissante et précise de 20 bons mètres sur le côté gauche (0-1, 52e). La réaction du TFC était immédiate, puisque Moussa Sissoko réalisait l’enchainement parfait dribble à l’entrée de la surface et frappe poteau rentrant pour égaliser (1-1, 54e). Alors que le match nul semblait pointer le bout de son nez, un but gag permettait à Toulouse de passer devant. Sur un renvoi confus de la défense belge, André-Pierre Gignac profitait d’une sortie très loin d’être aérienne et surtout complètement manquée de Stijnen pour marquer sans le vouloir de l’épaule dans un but déserté ou presque (2-1, 84e).
La réussite était incontestablement toulousaine sur cette action, mais le dernier mot revenait néanmoins aux Brugeois sur coup-franc. Perisic plaçait une tête victorieuse au premier poteau sur l’un des derniers coup-francs de la partie (2-2, 93e), histoire de relancer un groupe où tout reste encore possible pour la deuxième place. A cause de ce dernier relâchement, les Toulousains sont prévenus avant leur double confrontation avec Donetsk : rien n’est encore fait pour la qualification.
