Face au tenant du titre, les Toulousains n’ont pas existé à Donetsk, subissant un 4-0 aussi impitoyable que logique.
Après le carton plein des clubs français en Ligue des Champions, le sourire s’est rapidement effacé ce jeudi pour l’Europa League. Toulouse, qui jouait face au Shakhtar Donetsk, a pu comprendre ce qui le séparait encore du plus haut niveau européen, contre lequel son entraineur se félicitait de devoir évoluer. Face à une formation ukrainienne de niveau Ligue des Champions, Alain Casanova a eu le malheur de continuer à faire tourner, et cela n’a pas pardonné. D’entrée de jeu, les cages de Pelé étaient prises d’assaut, et sur un énorme cafouillage, un pénalty était sifflé pour une faute de main de Congré. Fernandinho ne se privait pas d’ouvrir le score dans une Donbass Arena en feu (1-0, 7e). Hormis un tir à côté de Pentecôte sur une mauvaise sortie de Pyatov (16e), le ballon était exclusivement ukrainien. Luiz Adriano profitait d’une balle en profondeur bien donnée pour éliminer Pelé, et marquer malgré le retour de deux Toulousains (2-0, 24e). Le match tournait à la démonstration, et sur une frappe de Rat des 20 mètres, Hübschmann déviait le ballon au point de pénalty pour tripler la mise (3-0, 39e).
Rien ne changeait à la pause, et c’est au terme d’un nouveau mouvement collectif de toute beauté que Luiz Adriano marquait d’une talonnade au premier poteau (4-0, 56e). L’intensité n’était bien sûr plus la même et Toulouse aurait pu réduire le score à plusieurs reprises dans la dernière demi-heure, mais, en l’absence de Gignac, les attaquants toulousains manquaient bien souvent le cadre. Le symbole d’un match où Toulouse aura surtout servi de sparring-partner à une formation ukrainienne qui a régalé son public. Pour Toulouse, il s’agira rapidement de prendre une revanche, sous peine de voir le FC Bruges, victorieux du Partizan Belgrade (2-0) prendre le large pour la deuxième place.