Obligés de s’imposer pour se qualifier, les Toulousains sont apparus très timorés à Bruges, attendant les dernières minutes pour se ruer à l’attaque, et se faire prendre en contre (0-1).
Après avoir joué avec son effectif tout au long de la compétition, Alain Casanova avait décidé de mettre ce qui ressemble plus à sa meilleure équipe pour le match décisif à Bruges. Il faut dire que le TFC n’avait pas le choix : seule une victoire en terre belge pouvait le qualifier pour les 16e de finale de cette Europa League. Malgré tout, c’est comme souvent un André-Pierre Gignac complètement esseulé qui s’est démené pendant 90 minutes devant, pour bien sûr un total d’occasion de buts famélique pour une équipe en quête de victoire.
Sur un terrain très délicat en raison du gel, les rares situations dangereuses apparaissaient sur des longs ballons et des éventuelles glissades, mais des deux cotés, les défenses étaient particulièrement vigilantes. Finalement, Toulouse se dégarnissait très lentement en fin de rencontre, avec une seule occasion de Braaten, qui plaçait sa tête au-dessus après un centre au deuxième poteau d’Ebondo (84e). Les contres brugeois se faisaient en revanche plus tranchants, et Vargas enrhumait Capoue sur la droite avant de servir sur un plateau Perisic, qui concluait le travail de près (1-0, 93e) devant une foulée en délire. Coté toulousain, les regrets se portaient certainement plus sur le match aller, où ils sont laissé échapper une victoire qui leur tendait les bras dans les derniers instants, que sur ce match où ils n’ont jamais semblé en mesure de faire trembler le club belge.