Parmi les différents styles d’entraineur, Pascal Dupraz est clairement à ranger dans la case des sanguins. Jamais le dernier pour interpeller les arbitres, les autres entraineurs, le public ou les ramasseurs de balle, le coach toulousain a pris la porte ce dimanche face au PSG, pour d’énièmes contestations sur les décisions arbitrales. Un carton rouge que l’ancien technicien d’Evian conteste avec véhémence depuis dimanche soir, et il l’a encore fait ce lundi soir sur RMC. Pour Pascal Dupraz, rien ne justifiait une telle décision sans explication au préalable, alors que son voisin de banc de touche n’était pas beaucoup plus calme.
« Je n’ai pas de double discours. Il faut avoir été entraîneur, avoir été sur un banc de touche, pour savoir qu’il y a des soirs où c’est très fatigant. On a l’impression de ne pas jouer les mêmes partitions. Mon alter ego Unai Emery a gesticulé et vociféré tout autant que moi. Nous sommes des passionnés. Parfois, on a l’impression que la touche est pour nous mais elle est donnée à l’adversaire. On commente cette action et tout à coup, le censeur vous demande de rejoindre les vestiaires… Certes, on fait un peu de vagues, peut-être qu’on s’exprime trop, mais être entraîneur ne signifie pas rester prostré devant son banc de touche. On s’exprime, avec le respect qui s’impose, même si on est tous des compétiteurs », a clamé le coach du Téfécé, qui va avoir certainement un ou deux matchs de suspension en tribunes pour méditer sur son comportement.