Le Toulouse Football Club, qui a mis à pied Zinedine Machach pour l’agression de l’entraineur de la réserve le 16 septembre dernier, ne sait pas trop quoi faire.
Il semble inconcevable que le milieu de terrain, parti rejoindre ses proches à Marseille et en attente d’une décision du club, reste licencié chez les Violets. Dans ce cas, deux options se présentent. Virer tout simplement l’ancien joueur de l’OM pour faute grave, ce qui sera difficilement contestable si les faits sont avérés et reconnus. Ou bien attendre le mois de janvier pour vendre le joueur, qui est toujours sous contrat jusqu’en juin 2019, et est également considéré, à 21 ans, comme un élément à fort potentiel. Pour Olivier Sadran, qui a déjà eu des problèmes disciplinaires dans son club par le passé, limoger Machach équivaut quand même à une sacrée perte financière. Au point de donner des idées à ceux qui veulent partir libre d’un club ?
« On va attendre encore avant de prendre une décision. C'est un sujet complexe, et ce n'est pas le premier que je dois traiter. J'ai été obligé, ces dernières années, de me séparer de Kévin Constant, Odsonne Édouard et Mathieu Cafaro. À chaque fois, je privilégie la vie du club, les valeurs que le sport doit véhiculer. Mais, à un moment, il faudrait se poser quelques questions et demander à la FFF, à la LFP de se pencher sur le problème. À chaque fois, le club perd une certaine somme d'argent. Il faut agir ou plutôt réagir. Car quand un joueur ne va plus jouer, ou connaître quelques soucis avec un coach, il va pouvoir choisir d'adopter un comportement inadéquat, violent, pour se faire renvoyer et signer librement ailleurs », a expliqué le patron de Toulouse sur L’Equipe. La question est en tout cas sur la table, même s’il semble fou de penser qu’un joueur, pour partir libre de son club, en vienne à frapper quelqu’un pour obtenir gain de cause.