Malgré une saison aboutie, avec un sacre en Coupe de France et un maintien facilement obtenu en Ligue 1, Toulouse a décidé de licencier son entraîneur Philippe Montanier. Le technicien, en désaccord avec la philosophie de la direction, paye un classement insuffisant. Et ses relations difficiles avec une dirigeante, épouse du président Damien Comolli.
Le communiqué de Toulouse donne un aperçu de la relation entre la direction et Philippe Montanier. Alors que d’autres clubs n’hésitent pas à rendre hommage à un entraîneur licencié, le Téfécé, lui, n’a eu besoin que de deux phrases pour annoncer le départ de son coach. Une séparation inattendue compte tenu des résultats obtenus. On parle d’un technicien qui, en plus du maintien facilement obtenu, a mené le promu vers le sacre en Coupe de France. Un tel exploit aurait sans doute mérité un traitement différent.
Montanier n’était pas fan de la data
Seulement voilà, Toulouse avait ses raisons. Parmi elles, le récent 13e de Ligue 1 reproche à son ancien entraîneur de ne pas avoir atteint l’objectif de terminer en 10e ou en 11e position. Philippe Montanier, qui serait déjà passé proche de l’éviction en décembre dernier, après la lourde défaite contre l’Olympique de Marseille (6-1 au Vélodrome), paye aussi son désaccord avec la philosophie du club. En effet, l’ancien coach de la Real Sociedad n’est pas un grand admirateur de la data, qui représente le pilier du projet toulousain.
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞́
— Toulouse FC (@ToulouseFC) June 14, 2023
Carles Martinez Novell nommé entraineur de l'équipe professionnelle du TéFéCé.#DeboutToujours 😈 pic.twitter.com/t1GRKByPgg
Enfin, les médias Les Violets et La Dépêche soulignent un détail interne qui a pu peser dans la balance. Nos confrères révèlent que Philippe Montanier partageait de mauvaises relations avec une certaine Selinay Gürgenç, responsable de la stratégie sportive de Toulouse, également connue en tant qu’épouse du président Damien Comolli. Autant dire que la dirigeante n’a pas dû plaider en faveur de l’entraîneur finalement remplacé par son adjoint espagnol Carles Martinez Novell.