Réputé dur en affaires sur le marché des transferts, Olivier Sadran l’est également dans toutes les négociations concernant le Toulouse Football Club.
Nouvel exemple avec la renégociation du loyer du Stadium. Selon le contrat qui expire en 2020, le Téfécé paye 9 800 euros par match, un montant peu élevé par rapport aux autres pensionnaires de Ligue 1. Mais cela pourrait bientôt changer. En effet, Toulouse-Métropole réclame beaucoup plus pour la signature du prochain bail, s’appuyant notamment sur les 50 M€ dépensés dans la rénovation de l’enceinte. De quoi provoquer la colère du président toulousain !
« La proposition qui est entre nos mains génère un loyer multiplié par 15 par rapport au loyer actuel. Nous sommes presque en train de nous transformer en impôts supplémentaires pour la Métropole, s’est plaint Sadran dans un entretien accordé à La Tribune. Je trouve que la proposition est démesurée. Elle va nous handicaper, voire avoir des conséquences plus dommageables encore, comme l’arrêt de l’utilisation du Stadium. Je suis convaincu que tout le monde va revenir à la raison. »
Sadran critique le Stadium
Pour cela, le dirigeant a souligné les défauts du stade. « On a un outil datant de 1938, qui a certes été rénové, mais pour faire des concerts. Cela n’a rien changé concernant la partie sportive du stade, s’est-il défendu. Il y a moins de places, il pleut toujours sur les dix premiers rangs et on n’a pas travaillé l’un des problèmes majeurs du Stadium : l’accessibilité. Deux heures pour aller au stade et deux heures pour en repartir, ce n’est plus la norme. » Sadran n’est donc pas près de céder.