Dans le milieu du football, Pascal Dupraz ne s’est pas fait que des amis. On se souvient de sa rivalité avec l’ancien coach de Sochaux Hervé Renard. Ou plus récemment de ses échanges avec le consultant Christophe Dugarry.
Mais depuis le mois dernier, un autre ennemi de l’entraîneur de Toulouse a débarqué en Ligue 1. Il s’agit de Bernard Casoni, le successeur de Sylvain Ripoll à Lorient. Avant leur confrontation samedi (20h) en championnat, Dupraz, ex-directeur sportif d’Evian Thonon-Gaillard, a tenu à répondre à son homologue breton qui l’accuse de lui avoir savonné la planche lorsqu’il entraînait le club haut savoyard.
« J’ai été celui qui a insisté lourdement pour qu’il soit l’entraîneur de l’ETG, a rappelé Dupraz. Il l’a été pendant deux ans avec la réussite que l’on connaît (Casoni a fait monter le club de National jusqu’en L1, ndlr). Et s’il en est parti, c’est uniquement de sa faute ! Uniquement ! Faut pas aller chercher des excuses. Le football, c’est un métier, et quand on est entraîneur, c’est un métier à plein temps. » Une petite allusion à l'une des causes de l’éviction de Casoni, qui avait l’habitude de se rendre en Corse pendant ses jours de repos.
Dupraz et la poignée de main
« Il sait pourquoi je ne l'ai plus soutenu mais je n'ai pas à l'évoquer devant vous. Bernard Casoni ne connaît pas l’ETG. Il ne l’a pas assez fréquenté pour dire ce qu’il en dit, a ajouté le coach du Téfécé. C’est de l’histoire ancienne, ce qui compte, c’est le match de samedi. La poignée de main ? Bien sûr qu’on se serrera la main au début et à la fin des matchs mais une poignée de main, ça ne veut rien dire… Elle peut être faux cul, sincère… » C’est certain, celle de ce week-end ne sera pas chaleureuse.