Au cœur d’une série difficile avec deux points en cinq matchs, Toulouse a perdu le match qu’il ne fallait pas perdre cette semaine contre Nice. Devant au score et en supériorité numérique, les Toulousains se sont liquéfiés pour finalement s’incliner 1-2. Une mauvaise série qui a provoqué quelques remous dans les tribunes, avec notamment des demandes de démission visant Pascal Dupraz, l’entraineur des Violets. Des critiques que le coach du TFC veut bien accepter, même s’il refuse d’abdiquer et laisse le soin à son président de régler son cas si le besoin s’en faisait sentir. En revanche, il y aura chose que l’ancien coach d’Evian n’a pas apprécié en provenance des tribunes, ce sont les insultes lancées à son égard.
« Écoutez : hier, le président ne m'a rien dit. Je n'y songe pas du tout. Encore une fois, les choses sont claires : si Olivier Sadran décide demain de changer d'entraîneur, il aura ses bonnes raisons. Et je les accepterai. Je ne veux, ne peux pas être celui qui est parvenu à ce que les joueurs réalisent l'exploit de se maintenir il y a 18 mois, qui a ensuite fait une saison que j'ai moi-même qualifiée de «décevante», et qui tout d'un coup conduirait les siens à la relégation. On n'en est pas là. De toute façon, le fusible c'est toujours le coach. Dupraz démission ? Ce n'est pas le meilleur des côtés, or il fait partie du job. Les gens qui balancent ça, ça les regarde. L'acte m'appartiendrait et on ne m'encouragera pas à jeter l'éponge. Après Dijon, j'ai dit que je ne démissionnerai pas, qu'on allait se relever. Bref, cela ne m'atteint pas du tout, contrairement à «fils de p...» que j'ai pu entendre dans les gradins contre Nice… », a fait savoir l’entraineur de Toulouse dans la Dépêche. Ceux qui ont l’insulte facile depuis les tribunes sont prévenus.