Depuis le début de l’année civile, l’arbitrage est au centre des critiques, et contrairement à l’idée reçue, l’assistance vidéo n’aide pas vraiment à y voir plus clair.
Entre le temps très long perdu pour chaque visionnage de décision, et des arbitres qui n’arrivent pas à avoir une ligne de conduite unie d’un match à l’autre, les décisions font débat. Notamment sur un sujet récurrent : les mains dans la surface. Volontaire ou pas, distance de jeu, protection, position inhabituelle des bras, toutes les explications y passent mais les critères semblent varier d’un match à l’autre, selon le ralenti, l’angle ou l’interprétation. Ce fut encore le cas avec le pénalty donné à Toulouse pour une main de Denayer, et que Pierre Ménès ne cherche même plus à comprendre.
« L'OL a une nouvelle fois livré un match très étrange. Les Lyonnais ont été menés 2-0 par une équipe de Toulouse extrêmement réaliste. Sur une très belle frappe, Durmaz a ouvert le score en première période. À un quart d'heure de la fin, il a transformé un penalty suite à une main de Denayer. Je veux bien qu'on donne un péno pour ça mais dans ce cas, il faut les siffler partout. Tout est question d'interprétation et comme ça change d'un arbitre à un autre... », explique sur son blog le consultant de Canal+, pour qui le vrai problème est qu’une action similaire, donnera un pénalty ou non en fonction de l’arbitre qui visionnera les images, et de son interprétation de la règle. Tout un débat.