Parti de Saint-Etienne un peu à la surprise général alors qu’il commençait à faire son trou dans son club formateur, Emmanuel Rivière n’a pour l’instant pas pu montrer l’étendue de son talent au TFC, où entre blessure et concurrence, il n’a marqué qu’un but pour quatre titularisations. Mais cela ne l’empêche pas de se montrer particulièrement motivé à l’idée de briller dimanche soir dans le choc face à Lyon. Ce match, décisif pour se frayer peut-être une place sur le podium, est également forcément particulier pour un joueur formé à Saint-Etienne.
« Vert, t'es obligé de garder cette culture du derby en toi. Dès ton arrivée au centre de formation, on te rabâche : ''L'OL, c'est le rival !'' ça commence dans les catégories de jeunes, ça suit jusqu'en pros. Et souvent, ce sont de bons matches. Les défenses ne restent pas sur leurs bases, il y a des espaces ; sympa pour les attaquants… Lors de ma deuxième visite dans le Rhône, j'ai marqué ; c'était déjà Lloris », a expliqué à la Dépêche un Emmanuel Rivière qui possède un souvenir particulier de Gerland, puisqu’il y a disputé son premier match en pro.
« C'est une belle enceinte avec un beau public. Puis j'y ai effectué mes grands débuts en 2009. Sa Première en L1, on s'en souvient forcément… Je m'en rappellerai toute ma vie : j'étais excité comme une puce, je courais de partout. J'étais rentré côté droit : j'attaquais, je défendais ; j'étais même un peu hystérique ! Oui, Gerland restera toujours mon premier stade… », a confié l’attaquant toulousain, qui a donc beaucoup de souvenirs à ranimer pour le match de ce dimanche, et espérera certainement s’en fabriquer des nouveaux à cette occasions.
