L’attaquant toulousain sort d’une saison très mitigée, même si ses prestations en bleu tout au long de la saison lui sauvent pour l’instant sa tête. Mais l’absence de Karim Benzema le fait réfléchir sur la difficulté d’être dans les 23.
Seul attaquant du TFC depuis deux ans, André-Pierre Gignac a porté son club jusqu’à l’Europe la saison dernière en terminant meilleur buteur de la Ligue 1. Mais l’année de la confirmation a été difficile, en dehors de quelques bonnes sorties avec les Bleus, les blessures se sont enchainées, le chemin du but a été difficile à retrouver même si la forme est de nouveau là après plusieurs semaines de travail intensif.
« J'ai perdu 7 kg, travaillé des heures interminables avec les kinés et le préparateur physique pour remuscler ma ceinture abdominale. L'heure n'est plus à douter », répond dans la Dépêche l’attaquant toulousain au sujet de sa forme physique. En revanche, en ce qui concerne sa présence finale dans les 23, là, c’est le doute qui l’emporte.
« On est jamais sûr à 100 % d'y être tant qu'on ne lit pas son nom sur la liste. Mais je compte sur la préparation d'avant Coupe du monde pour prouver au staff qu'on peut compter sur moi à 200 %, qu'ils ont eu raison de me faire confiance. J'ai vraiment envie de donner quelque chose à ce groupe, envie de m'éclater », a expliqué André-Pierre Gignac, qui sait que la concurrence sera rude jusqu’au bout avec ses collègues retenus dans la liste des 30, surtout lorsqu’il voit que Karim Benzema n’est même pas présent dans cette présélection.
« Maintenant, j'ai envie de jouer d'être dans les 23 et à l'arrivée de gagner une place de titulaire. Quand je vois que Karim Benzema n'y sera pas… Le sélectionneur a tranché et il faut respecter ses choix. Mais avec l'absence de Karim, je mesure la chance que j'aie d'y être. Balle au pied, ce joueur est génie que j'admire. Il a subi une énorme concurrence au Real Madrid cette saison avec Cristiano Ronaldo et un Gonzalo Higuain », a avancé André-Pierre Gignac, qui sait toutefois qu’une place s’est libérée dans l’axe de l’attaque des Bleus avec la mise à l’écart de l’ancien lyonnais.