Sérieusement affecté par la crise des droits TV, Toulouse y voit tout de même un côté positif. D’autres pensionnaires de Ligue 1 rencontrent des difficultés financières, ce dont le président toulousain Damien Comolli espère profiter.
Au terme d’un long feuilleton, la Ligue de Football Professionnel avait fini par s’entendre avec les diffuseurs DAZN et beIN Sports. Un soulagement, mais aussi une déception pour l’instance contrainte de revoir ses ambitions à la baisse. Les écuries de Ligue 1 vont percevoir des recettes inférieures, à l’image de Toulouse qui annonce une perte de 55 millions d’euros sur cinq ans, soit « 25% de nos revenus commerciaux », souligne le président Damien Comolli. Pourtant, le dirigeant se montre optimiste grâce à une excellente gestion.
Comolli : “Avec les droits TV, on va perdre 55 millions, mais dans le chaos, il y a toujours des opportunités” https://t.co/mUAzSlFG2n
— LesViolets.Com (@LesVioletsCom) October 15, 2024
« On a une chance, le TFC est entré dans la crise en étant un des clubs les mieux gérés en France, s’est vanté le patron des Violets lors d’une conférence de presse avant la trêve internationale. Ça nous a permis d’amortir cette crise. » Toulouse a effectivement pris des mesures pour limiter les dégâts. Sans toucher à certains aspects essentiels comme les emplois, la compétitivité de l’équipe première ou le centre de formation, le pensionnaire du Stadium garde une bonne santé financière, notamment grâce aux ventes sur le marché des transferts. Et pendant ce temps-là, Damien Comolli constate que d’autres clubs français se portent moins bien.
L'OM et Rennes lui donnent des idées
« Qui dit crise, dit adaptabilité, mais aussi opportunité. Dans cette crise, on voit des opportunités de nous remettre en cause, de chercher des solutions, d’innover. Ce sont des valeurs fortes chez nous. Des opportunités aussi parce que des clubs sont en grande difficulté financière, ce qui provoque un championnat très incertain. Marseille devait tout écraser et perd à Strasbourg. Le Havre qui devait être en difficulté gagne deux matchs avant de venir chez nous et a tout perdu depuis. Rennes, qui devait tout casser en début de saison, ne gagne plus un match. C’est une Ligue 1 bizarre. Dans le chaos, il y a toujours des opportunités. On veut être le club qui saisit ses opportunités », a prévenu le président de Toulouse, actuel barragiste.