L’Arabie Saoudite prive Strasbourg d’un coup magistral

L’Arabie Saoudite prive Strasbourg d’un coup magistral

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Après plusieurs saisons en Angleterre, Jean-Michaël Seri a pris la direction de l’Arabie Saoudite l’été dernier. Un transfert qui laisse des regrets à Strasbourg et à Brest, qui s’étaient renseignés pour le recruter.

Auteur d’un brillant passage à l’OGC Nice de 2015 à 2018, Jean-Michaël Seri s’était imposé à cette période comme l’un des meilleurs milieux de terrain en Ligue 1. Sous les ordres de Lucien Favre et de Claude Puel, l’international ivoirien avait comblé de bonheur les supporters niçois grâce à sa science du placement et à sa qualité de passe très nettement au-dessus de la moyenne. La carrière de Jean-Michaël Seri a ensuite fait les montagnes russes avec des expériences à Fulham, Galatasaray, Bordeaux ou encore Hull City.

L’été dernier, Seri a quitté le football européen et a rejoint Al-Orobah en Arabie Saoudite en tant que joueur libre. Pour les clubs de Ligue 1, l’opportunité était formidable de récupérer un milieu de terrain ayant prouvé sa valeur en France pour zéro euro. Mais comme révélé par Jean-Michaël Seri à Top Mercato, les clubs intéressé tels que Strasbourg ou Brest se sont heurtés au salaire trop important du joueur après son passage en Angleterre.

Strasbourg a tenté de faire venir Jean-Michaël Seri

« Il y avait Strasbourg et Brest. À Strasbourg, le coach Liam Rosenior a tenté de convaincre la direction de me prendre avec lui, pour encadrer son effectif de jeunes joueurs. Mais ça a traîné, quand ils ont vu mon salaire, il y a eu beaucoup d’hésitations… C’est pour ça que ça ne s’est pas fait. À Brest, le coach Éric Roy voulait me prendre avec lui pour jouer la Champions League et le championnat, pour apporter mon expérience au groupe. Mais je n’ai pas voulu » a expliqué Jean-Michaël Seri, lequel était nettement plus ouvert à l’idée de rejoindre Strasbourg plutôt que Brest. Mais le club alsacien est finalement passé à côté d’un gros coup pour des raisons financières, Al-Orobah faisant l’effort nécessaire pour signer l’international ivoirien à un salaire hors de portée des finances du Racing.