Présent devant la DNCG ce mardi, l’AS Saint-Etienne ne devrait pas avoir de mauvaises surprises.
Le club du Forez a pas trop mal géré son budget malgré la crise sanitaire, et les ventes réalisées ces dernières années (Saliba, Fofana…) ainsi que les départs de l'été dernier permettent de sauver la mise, même mieux que certains autres clubs de Ligue 1. Malgré cela, l’actualité est riche puisque les Verts sont toujours au coeur des rumeurs d’une vente du club. Roland Romeyer est à bout et n’a plus qu’une envie, celle de laisser l’ASSE entre les mains de repreneurs plus fortunés et plus enthousiastes. Le constat est toutefois différent chez Bernard Caïazzo, qui joue un jeu plus trouble et gagne du temps face aux projets de reprise. Il ne serait pas forcément vendeur pour cette année 2021, et préfère attendre 2022 pour des raisons qui lui sont propres. De quoi attendre un projet sérieux et bien ficelé, ou alors pour une raison qui échappe encore à tout le monde ? Pour le moment, c’est silence radio et Claude Puel travaille pour les contours de l’effectif de la saison prochaine. Un gros départ est espéré, et Khazri et Boudebouz sont ciblés en raison de leur gros salaire.
Cela permettrait à l’ASSE d’aller chercher un défenseur central et un avant-centre, ce que réclame son entraineur. Mais l’autre demande de Claude Puel est plus étonnante, puisque le technicien passé par Lille, Nice ou Lyon, souhaite voir son contrat, qui s’arrête en juin 2022, être prolongé, révèle L'Equipe. Une demande inattendue, mais qui pourrait bien évidemment s’expliquer par le contexte. Claude Puel sait qu’en cas de rachat, il pourrait bien passer à la trappe de nouveaux propriétaires. Le projet porté des investisseurs canadiens et suisses, a par exemple fait appel à Mathieu Bodmer, qui envisage de placer Stéphane Dumont en tant qu’entraineur en cas de rachat. Claude Puel sent donc le vent tourner, même si l’ASSE n’a pas du tout prévu de discuter d’un nouveau contrat avec lui.