Les négociations pour le rachat de l'ASSE se font à la hache avec David Blitzer, qui a réduit son offre de 60 %.
Seul candidat déclaré au rachat de l’AS Saint-Etienne, puisque le retour de flamme d’Olivier Markarian n’a duré que quelques heures avant un virulent démenti sur les réseaux sociaux, David Blitzer avance à reculons. Les discussions avec les deux propriétaires actuels, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, sont d’une complexité totale, avec des rebondissements quasiment tous les jours. Même l’offre de rachat est changeante, et le montant que l’investisseur américain comptait mettre pour récupérer les Verts diminue chaque jour. La première proposition, qui date du mois de mai, évoque une enveloppe globale de 100 millions d’euros, dont 38 millions d’euros pour le rachat des parts du club stéphanois.
Bonjour à tous. Contrairement à ce que vient d'indiquer RMC, je ne suis absolument pas dans la situation de faire un nouveau dossier pour le rachat du club. Mon offre a été refusée en Novembre 2021 et j'ai tourné la page de ce projet.
— Markarian Olivier (@Olivi1Markarian) June 28, 2022
Mais il y a un mois de cela, la proposition s’est déjà écroulée, avec la descente en Ligue 2 qui a fait baisser l’addition à 80 ME, dont moitié moins, soit 19 ME, pour récupérer la propriété du club. Et désormais, toutes les excuses sont bonnes pour faire baisser encore le tarif. La décision de la commission de discipline d’infliger trois points de pénalité à l’ASSE a visiblement provoqué une nouvelle baisse du prix de rachat selon L’Equipe. Le club du Forez n’est plus estimé qu’à 40 millions d’euros, dont 19 millions d’euros de parts sociales. Une décote de 60 % par rapport à la première offre qui fait très mal aux deux dirigeants historiques. Ils doivent répondre à cette dernière proposition ce jeudi, et décider de vendre ou non l’ASSE. Roland Romeyer freine énormément ces derniers temps, alors qu’il était le plus impatient à vendre le club.
Les ambitions de Blitzer pour l'ASSE...
Voir cette publication sur Instagram
Les discussions sur les intentions de Blitzer, qui cherche la rentabilité et envisage d’acheter plusieurs autres clubs pour en faire un système de clubs satellites, ne rassurent pas le président de l’ASSE. Ni sur le plan de l’avenir des Verts, ni sur le plan financier, les propriétaires n’y trouvent leur compte pour le moment. Mais la pression est énorme pour passer le témoin à Saint-Etienne, où la vente annoncée depuis des années ne s’est jamais concrétisée.