Roland Romeyer ne s’en est pas caché, son souhait est de vendre l’AS Saint-Etienne avant la fin de l’année 2021.
Durant le mois de septembre, le président du directoire de l’ASSE avait officialisé sa volonté de passer la main rapidement. « À un moment ou un autre on va bien finir par y arriver c'est obligé. Moi je souhaiterais que cela se fasse avant la fin de l'année civile. Si on trouve le bon candidat, qui répond à nos critères, le changement ne pourra normalement qu'être bénéfique pour le club » confiait Roland Romeyer. Malheureusement, cela ne se bouscule pas au portillon pour racheter l’ASSE pour le moment. Le Prince Ravichak était sorti du bois il y a quelques semaines pour manifester son intérêt, mais ce dernier a très rapidement été renvoyé dans les cordes, l’ASSE et le cabinet KPMG ayant la volonté de tout faire dans la discrétion.
Une possible descente en L2 fait peur aux candidats
La réalité, c’est que la vente de l’AS Saint-Etienne n’est plus la priorité absolue des dirigeants depuis quelques jours. Et pour cause, un proche de l’ASSE raconte à But que l’opération maintien a pris le dessus sur tout le reste. « Quand il y a le feu dans la maison, il faut l'éteindre avant de penser à la vendre » explique ce proche du club stéphanois tandis que But affirme qu’en l’état, la vente du club était quasiment impossible à envisager. Et pour cause, la situation sportive a refroidi les quelques candidats, qui ne s’imaginent plus investir massivement dans un club en passe de descendre en Ligue 2. Cela ne veut pas dire que Norodom Ravichak, par exemple, n’est plus intéressé par Saint-Etienne. En privé, le prince cambodgien se dit toujours sur le coup pour racheter l’ASSE. Mais ses moyens financiers seraient bien moins importants que les 100 millions d’euros initialement annoncés. Autant dire que ce dossier de la vente de l’ASSE est loin d’être ficelé.