La menace de relégation qui pèse sur l’ASSE est plus réelle que jamais, même si personne ne veut envisager le pire.
Un an après avoir obtenu un billet européen attendu depuis des lustres, l’AS Saint-Etienne est en position de relégable à une journée de la fin de la saison. Autant dire que les Verts n’auront pas toutes les cartes en mains pour assurer leur maintien, et qu'une victoire face à Valenciennes samedi à Geoffroy-Guichard représente simplement une première condition pour essayer de se sauver. Mais cette seule perspective de battre une formation nordiste déjà assurée de son maintien inquiète déjà Alain Perrin. « La vérité de la situation, c’est que nous devons gagner ce match à Geoffroy-Guichard. Ce n’est pas tellement l’enjeu du match qui me préoccupe mais plutôt la valeur de Valenciennes. Je préfère me focaliser sur l’adversaire plutôt que sur l’enjeu du match. Valenciennes a été capable de battre Paris et Lyon. C’est une équipe bien organisée, difficile à bouger car défensivement bien présente. Au cours de la phase des matches retours, Valenciennes n’a concédé que trois défaites. C’est donc l’une des équipes les plus performantes dans cette seconde partie de saison. Je ne suis pas surpris car c’est une équipe très dynamique et bien cohérente. Je ne m’attends pas à des cadeaux », a souligné l’entraineur stéphanois, qui attendra en cas de victoire, un accroc de la part de Caen, Sochaux ou du Le Mans pour devoir se sauver.
« Nous jouerons pour gagner. Ensuite, nous serons tributaires des résultats sur les autres terrains. Si nous gagnons, le maintien se jouera entre quatre équipes, avec je l’espère, un résultat qui nous sera favorable. Mais, nous ne somme pas maîtres de notre destin. Pour cela, il aurait fallu prendre, au moins, un point à Auxerre. Le maintien ne se réduit donc pas à ce dernier match mais à l’ensemble de la saison », a rappelé Alain Perrin, qui a également tenu à souligner qu’il avait par deux fois jouer le maintien avec Troyes à la dernière journée, avec à chaque reprise une issue favorable.
