Que ce soit contre Dnipro ou Karabukspor en Europa League, ou samedi dernier à Lille, Stéphane Ruffier a prouvé qu’il avait l’art de poser des problèmes aux tireurs de penalty, le gardien de but de l’AS Saint-Etienne gagnant ses duels. Et ce n’est pas la première fois que le portier international de l’ASSE se met en valeur dans cet exercice qu’il apprécie tout particulièrement comme il le confie sur le site des Verts.
« C’est un moment très fort dans notre métier. Si tu repousses le pénalty, c’est l’exploit. C’est ce que tout le monde va retenir. Tu es très vite mis dans la lumière, mais ce qui est surtout plaisant, c’est d’être décisif pour ton équipe. C’est comparable au buteur qui va inscrire le but victorieux. On ressent une fierté (…) Lors d’une séance, tu sais que tu as cinq tentatives pour qualifier ton équipe. Lors d’un pénalty au cours d’un match,tout se joue sur une possibilité. Mais, je ne me pose pas cette question. Il faut être décisif, coûte que coûte. Pour faire le bon choix, je me fie au travail vidéo préalable et à mon instinct. Dans la préparation d’un match, on étudie, avec Fabrice Grange, au maximum les habitudes du tireur, ses préférences. Tu peux observer les gestes du tireur pour essayer de récupérer quelques indices. Il y a plein de choses qui rentrent en ligne de compte. Cet exercice impose une concentration maximale », explique Stéphane Ruffier, qui espère toutefois que ses coéquipiers ne pousseront pas l’hommage à ses qualités jusqu’à provoquer trop souvent des penaltys, et notamment jeudi face à l’Inter.