Licencié pour faute grave par l’AS Saint-Etienne il y a tout juste un an, Stéphane Ruffier s’apprête à retrouver les Verts devant la justice.
Le feuilleton Stéphane Ruffier n’est pas tout-à-fait terminé à Saint-Etienne. Licencié pour faute grave par l’ASSE en janvier 2021, le gardien historique des Verts a intenté une procédure devant le conseil des Prud’hommes afin de contester son licenciement. Il y a quelques semaines, la tentative de conciliation entre les avocats de l’ASSE et ceux de Stéphane Ruffier avait échoué. C’est donc à la justice et plus précisément au conseil des Prud’hommes de régler ce litige. A en croire les informations de France Bleu Saint-Etienne Loire, c’est ce lundi que les deux parties vont se retrouver afin de réunir leurs arguments et défende leurs intérêts.
Ruffier vs ASSE, verdict au mois de juillet
Stéphane Ruffier est l’un des meilleurs gardiens de l’histoire de l’ASSE et sans doute l’un des joueurs les + emblématiques de la décennie. Si l’aventure semble toucher à sa fin, puissions nous toujours nous souvenir du talent et de l’exemplarité de Stéphane sous le maillot vert. pic.twitter.com/Bs1LNy3IEQ
— Etch (@EtchVideos) July 15, 2020
Ce rendez-vous est crucial pour Stéphane Ruffier ainsi que pour les Verts. Et pour cause, l’ancien gardien de l’AS Monaco invoque la perte de chance pour sa carrière professionnelle ainsi qu’un préjudice moral important et réclame ainsi une indemnité de 5 millions d’euros aux dirigeants de l’AS Saint-Etienne. Une somme colossale que les Stéphanois espèrent ne pas avoir à verser. En interne, les dirigeants auraient provisionné un montant d’environ 2 millions d’euros, correspondant aux mois de salaire restants à Stéphane Ruffier entre janvier et juin 2021. Le rendez-vous au sommet a donc lieu ce lundi mais le verdict ne sera pas connu avant de nombreuses semaines. En effet, la décision du conseil des Prud’hommes est attendue pour le mois de juillet prochain, date à laquelle on saura donc si le licenciement de Stéphane Ruffier par l’ASSE était justifié ou non. Pour rappel, ce motif de licenciement s’appuie principalement sur un retard du gardien tricolore à un entrainement ainsi que sur un départ prématuré de Stéphane Ruffier à une autre séance d’entraînement, à l’époque sous la houlette de Claude Puel.