Si le modèle du Paris Saint-Germain et de son richissime propriétaire Nasser Al-Khelaïfi fait saliver ses concurrents, peu sont ceux qui accepteraient l’arrivée d’un investisseur étranger en tant qu’actionnaire majoritaire. A l’image de Margarita Louis-Dreyfus qui ne souhaite pas vendre l’Olympique de Marseille ou de Jean-Michel Aulas qui ne recherche que des investisseurs minoritaires afin de garder le pouvoir à Lyon. Idem du côté de l’AS Saint-Etienne, où Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ne sont pas vendeurs.
« Avec Bernard, nous ne sommes pas des businessmen ! On n’a pas pris ce club pour gagner du fric, a lâché le président du directoire de l’ASSE dans France Foobtall. On pourrait bien le revendre, récupérer de l’argent, mais ce n’est pas notre but. On veut le faire encore grandir, comme avec le nouveau stade, mais dans une croissance intermédiaire, en continuant de faire plaisir aux gens, en rendant heureux ceux qui sont derrière nous. L’idée est d’agrandir la famille. On va donc essayer d’intégrer les supporters dans le développement du club », a-t-il ajouté, précisant au passage que le modèle espagnol avec ses socios n’était pas d’actualité.