Si les violents incidents survenus à la fin du match entre Lille et Montpellier ont marqué les esprits le week-end dernier, des échauffourées ont aussi émaillé la rencontre Rennes-ASSE...
Samedi, suite au nul entre le Stade Rennais et l'AS Saint-Etienne (1-1), le Roazhon Park a connu un après-match tendu. Comme le raconte France Bleu, les choses ont débuté à l'intérieur du stade, puisqu'une quinzaine de supporters rennais « ont ostensiblement décidé de rester dans le Roazhon Park pour retarder le processus de sortie des supporters adverses, entraînant insultes et sifflets stéphanois ». Après un petit moment d'attente, les fans verts ont retrouvé leur bus autour de 23 heures, mais au moment de quitter l'enceinte, le cortège des véhicules a reçu « des graviers » de la part de certains ultras bretons, déjà pointés du doigt pour des affrontements avec des Marseillais et des Bordelais. Un acte rendant fou de rage les supporters de l'ASSE, qui ont alors pris en chasse leurs rivaux du SRFC après être sortis de leur bus. Une attaque calmée par les CRS.
Mais selon Pierre Ménès, les faits n'en seraient pas rester là, puisque le consultant de Canal+ a évoqué « la destruction d'un local avec lacrymogènes, en présence de femmes et d'enfants », 15 heures après les faits sur Twitter. Une thèse officieusement lancée par la présidence rennaise qui a été nuancée par le média local, qui parle juste « de dégradations dans le local des RCK 91 sans blessé et sans interpellation ». Quoi qu'il en soit, et malgré le fait qu'il n'existe aucune « animosité supposée entre les deux camps », Rennes et Sainté risquent des sanctions, puisque la commission de discipline de la LFP pourrait se saisir de cette affaire dès jeudi.
Dans la série tout va bien on en parle des supporters stéphanois qui ont détruit un local à Rennes avec lacrymo et femmes et enfants au sol? Y en a marre
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 11 mars 2018