Perrin a une raison de ne pas être en colère

Interrogé à l’issue de la rencontre au Mans sur deux faits de match en défaveur de son équipe (but refusé à Bergessio pour un jeu dangereux contestable et pénalty oublié), Alain Perrin a fait dans l’ironie pour expliquer ses sentiments à cet égard.


« Je devrais être en colère ? Vous dîtes que j'aurais des raisons d'être en colère ? Non, je n'ai pas le droit d'être en colère. Parce que quand on est un entraîneur en colère, on est sanctionné donc ne vous attendez plus à ce que je sois en colère. Je devrais avoir le droit d'être en colère, mais je n'ai plus le droit. C'est comme ça ! Pour que j'aille devant la commission de discipline encore ? Non, j'ai compris ! Je garde mon sentiment. Vous avez vu ce week-end que malheureusement, d'autres collègues vont peut-être passer en commission de discipline. On m'a expliqué que je n'ai pas le droit de faire de déclarations, donc je n'en fais pas ! Je ne suis pas un bon élève, j'ai surtout envie d'être sur le banc », a expliqué l’entraineur stéphanois aux sanctions tombant désormais presque systématiquement pour les critiques envers les arbitres dans les médias.