Dimitri Payet a répondu à son directeur sportif : les Verts ne sont peut-être pas taillés pour jouer le maintien, mais ils vont bien devoir y passer.
Le milieu de terrain offensif, très en jambes ces dernières semaines, reconnait qu’une éventuelle descente en Ligue 2 peine à être considérée comme une réalité du côté des Vets, comme l’a stigmatisé Damien Comolli un peu plus tôt. « C'est vrai que peu de gens sont alarmistes, mais on a conscience de la situation. D'ailleurs, nos dirigeants nous ont rapidement mis au parfum. Mais, par rapport à ce que j'ai vécu à Nantes, ce n'est pas le même contexte. Déjà, en terme de points. La lutte est très serrée. Je pense qu'on a de la qualité au sein du groupe, mais pour le maintien, cela ne suffit pas. Il faut des battants. Or, des équipes comme Valenciennes ou Sochaux sont plus habituées à jouer leur peau en Ligue 1. C'est peut-être un avantage », a reconnu l’ancien nantais, qu'il affrontera ce dimanche dans le Chaudron.
« Tout peut aller très vite dans ce championnat. À Nantes, l'arrivée d'Élie Baup a fait du bien. Cette équipe semble plus à l'aise à l'extérieur, mais nous devrons jouer. Il faudra la presser », estime Payet, qui trouve surtout que sa formation à Nantes achevée avec la relégation, lui permet aujourd’hui de mieux gérer sa saison. « Cette expérience à Nantes m'a beaucoup servi. Le clash avec Barthez ou les critiques sur mon manque d'implication sur les tâches défensives, je m'en sers pour avancer. Mais ici, j'ai réussi à devenir plus régulier. J'étais venu dans l'optique de progresser. On a réalisé une belle saison l'année dernière, même si, à titre personnel, elle ne correspondait pas tout à fait à ce que j'attendais. Je pense que j'ai encore beaucoup à apprendre dans ce grand club », a expliqué Dimitri Payet dans Ouest-France, avant des retrouvailles qui sentiront surtout la peur, dimanche à Geoffroy-Guichard.
