C’est l’essence même du football, le résultat dicte quasiment toujours les analyses d’après-match, et Bruno Genesio en fait les frais depuis dimanche soir. Alors que son équipe menait tant bien que mal face au rival stéphanois, la sortie de Nabil Fékir sur blessure a affaibli sa formation, et le coach lyonnais a décidé d’accepter de subir en faisant entrer un cinquième défenseur. Depuis, Genesio subit les critiques pour son choix qui constitue pour beaucoup un aveu de faiblesse, alors que des joueurs offensifs étaient aussi sur le banc. Mais ce mardi en conférence de presse, l’ancien milieu de terrain a totalement assumé son choix, expliquant que de toute façon, un mauvais résultat implique toujours une critique de l’entraineur.
« Je ne regrette absolument pas. On peut, après les matchs, tout dire, tout faire, tout refaire. A une minute près, les commentaires auraient pu être différents. Je n'ai pas de regret. Je sentais mon équipe en difficulté, on avait besoin d'être plus solide défensivement. Les deux changements de Rafael et Lucas Tousart nous ont aussi pénalisés. On avait prévu des changements avant le match que je n'ai pas pu faire, parce que les faits de match ne me l'ont pas permis. Si j'avais fait tourner et qu'on avait perdu, on me l'aurait reproché, donc je n'ai aucun regret sur les choix que j'ai faits. A ce moment-là, sur le banc il me reste Maolida, Cornet et Marçal. Si je fais entrer un attaquant et qu'on prend le même but, on m'aurait dit: "pourquoi tu n'as pas fait entre un défenseur?". Quand on ne gagne pas, on a tort. J'ai tort, mais j'assume mes choix », a livré l’entraineur de l’OL, qui a il est vrai connu des changements obligés assez tôt dans le match, ce qui a clairement bouleversé ses plans. Pour le reste, Bruno Genesio renvoie tout le monde au café du commerce…