En février dernier, c'est en voulant protéger Anthony Lopes pour qu'il rentre vers les vestiaires de Geoffroy-Guichard après la défaite de l'OL dans le derby, que le stadium manager de l'AS Saint-Etienne a été gravement blessé à l'oeil par un objet lancé des tribunes du Chaudron par un supporter de l'ASSE. Ce geste grave et stupide a valu au stade stéphanois d'être fermé pour la réception de Nantes.
Revenant sur cet incident, le gardien de but de l'Olympique Lyonnais se dit forcément peiné, mais il constate que c'est devenu une constante. « Pour lui, les conséquences sont lourdes et ça me touche. Pendant les matches, on reçoit des piles, des briquets, des bouteilles pleines de pisse ou même des bouteilles en verre. Dans ce cas-là, c’est extrêmement grave car cette personne a failli perdre l’usage d’un oeil. Mais c’est dur de lutter contre tout ça. Je l’accepte car on ne peut pas faire autrement. J’ai fait pas mal de collections de briquets durant les derbys. Je me fais des petites tas et je regarde lors de quelle saison j’ai été le plus détesté (sourire). Après, les piles c’est autre chose. Mais les briquets, les boulettes de papier, la pisse, il n’y a rien de bien méchant…Même si on ne devrait pas les voir sur le terrain », explique, dans les colonnes de L’Equipe Magazine, Anthony Lopes. Rappelons tout de même que le gardien de but de l’OL avait quelques jours avant ce fameux derby rayé le nom de l’ASSE sur son maillot de Coupe de France, ce qui n’avait pas calmé la situation.