Nouveau visage, nouveau rendement ‍?

Nouveau visage, nouveau rendement ?

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Après un recrutement et un décollage tardif, Saint-Etienne présentera un nouveau visage dimanche à Rennes. La touche argentine fera-t-elle déjà son effet ?

Saint-Etienne n’a déjà plus le choix. Après avoir engrangé seulement une victoire sur trois matchs à domicile face à des équipes « modestes » (Nice, Grenoble et Boulogne), les Verts doivent absolument rattraper leur retard de points sous peine de passer une nouvelle saison galère dans les bas-fonds. Mais le retard n’est pas que sur le plan comptable, puisqu’Alain Perrin disposera pour le match de dimanche à Rennes pour la première fois seulement de tout son effectif, recrutement tardif d’Argentins oblige. Malgré cela, l’entraineur des Verts demande encore et toujours du temps. « Retenu en sélection nationale, Sanogo n’a pas pu disputer le match amical avec Bergessio et Augusto. Il va donc falloir régler ces automatismes sur les prochains matches. Bien sûr, il leur faudra un petit peu de temps. Mais, sur ce que je vois à l’entraînement, il y a déjà une bonne entente. Gonzalo et Augusto découvrent un nouveau championnat. Il y a toujours une période d’adaptation, qui plus est pour des joueurs offensifs. L’objectif est qu’ils trouvent des repères le plus rapidement possible dans le jeu de l’équipe, tant par rapport à leur positionnement que dans les liaisons avec leurs coéquipiers. Ensuite, ils devront prendre la mesure de l’intensité des matches, des duels, des marquages… », a demandé Alain Perrin, pour qui ce déplacement en Bretagne sera tout comme un test contre un des ténors du championnat.

 

« Rennes dégage beaucoup de puissance sur le plan offensif avec des joueurs comme Leroy, Bangoura, Gyan, Sow…C’est également très solide défensivement. C’est une équipe généreuse, dynamique et très bien organisée. Elle est taillée pour jouer le haut du classement. A domicile, Rennes a pris l’habitude d’être intraitable. Ce sera donc un très bon test pour notre équipe et nos Argentins », a reconnu Alain Perrin, pour qui l’ASSE devra également se défaire de la sale habitude qu’elle a pris depuis plusieurs mois de s’incliner sans combattre en déplacement.