Saint-Etienne est-il le nouveau riche du championnat de France ? C’est ce que considère Bernard Lions, journaliste L’Equipe, qui rappelle que les nouveaux propriétaires des Verts ont des milliards derrière eux.
L’été dernier, le duo Romeyer-Caïazzo laissait enfin la main et trouvait un acheteur. L’AS Saint-Etienne changeait alors de propriétaires, lesquels ont très rapidement fait part de leurs grandes ambitions. Désormais sous pavillon canadien, le club du Forez patine. De retour dans l’élite du football français, les Verts jouent pour l’instant le maintien, faute de mieux. Après de nombreux changements opérés au sein du club et un mercato hivernal qui s’accélère enfin, Sainté espère pouvoir passer la seconde lors de la deuxième moitié de la saison. En attendant, le club continue de faire l’objet de nombreux débats, notamment vis-à-vis de la crédibilité du projet et des propriétaires. Pour Bernard Lions, journaliste de L’Equipe et spécialiste de Saint-Etienne, le club forézien est un nouveau riche.
« Les clubs se disent, on est face à un milliardaire »
L'ASSE s'offre un défenseur à 10 millions d'euros https://t.co/SOQUWWSmi5
— Foot01.com (@Foot01_com) January 29, 2025
« Les clubs concurrents, les clubs vendeurs ou les clubs acheteurs se disent, on est face à un milliardaire. Les prix sont forcément tirés vers le haut. Donc d’un côté, il y a des joueurs qui ne veulent pas partir et de l'autre, des clubs qui veulent les prendre à moindre coût. Ce qui donne une solution bloquée. C'est vraiment nouveau à l'AS Saint-Etienne. Ils ont vraiment les moyens de leur ambition et ils ont une politique sportive qui est mise en place. Ils vont y arriver justement parce qu'ils ne dérangeront pas leurs principes. Avec les droits TV, la situation économique des clubs français est très compliquée. Les dirigeants de Kilmer ont cette liberté. C'est une chose extraordinaire pour l’ASSE. Je ne pense pas que les gens le mesurent vraiment. Si Saint-Etienne n'avait pas été vendu au 3 juin, le club aurait eu un destin à la Girondins de Bordeaux », explique Bernard Lions qui se range derrière les ambitions de Kilmer Sports.
En attendant, le nouveau riche n’a officialisé qu’une seule recrue cet hiver, à quelques jours de la clôture définitive du marché hivernal des transferts.