L’AS Saint-Étienne n’a pas encore officialisé le prêt de Yohan Mollo par Nancy, mais cela devrait être le cas dans les prochaines heures. En attendant, le milieu offensif a vidé son sac dans les colonnes de l’Equipe, balançant ce qu’il avait sur le coeur en quittant le club, s’en prenant notamment à Jean Fernandez, mais également au capitaine de Nancy, André Luiz. Une attaque en règle qui dévoile un peu l’atmosphère actuelle au sein du dernier de Ligue 1.
« J'ai serré les dents, mais mon coach avait changé de comportement, il n'y avait plus de feeling. Il me pointait du doigt, du genre qu'il n'aimait pas les tricheurs, que je ne faisais pas les efforts. Je l'ai très mal vécu parce que, pendant un mois et demi, à cause d'un genou douloureux, j'ai forcé quand même, et malgré cela j'ai senti que c'était fini. Il a eu des mots très durs, je faisais soi-disant la comédie quand j'avais mal au genou, je n'étais pas un compétiteur, j'étais un égoïste. Je ne pense pas mériter cela. Même mon capitaine m'a descendu dans la presse (...) Franchement, je ne me voyais pas continuer dans cette équipe (...) Ils ont voulu me faire passer pour un tricheur, psychologiquement c'est insupportable. Je ne sais pas si André Luiz assume ses propos, peu importe, je ne lui en veux pas, mais qu'il réfléchisse à la situation d'ensemble et à la raison pour laquelle on se retrouve là aujourd'hui. Si Nancy est dernier, vous croyez que c'est de ma faute ? », explique le milieu de terrain prêté par le club lorrain à l’AS Saint-Étienne pour les six derniers mois de la saison.