L'ancien attaquant de Lille revient samedi dans le Nord avec Saint-Etienne. Kevin Mirallas avoue une légère nostalgie.
Arrivée durant l’été à Saint-Etienne après bien des palabres, Kevin Mirallas retrouvera samedi soir son ancienne formation dans des circonstances qu’il espérait probablement plus festive. La semaine a été agitée du côté du Forez et le Belge doit faire avec. « C'est clair que chez nous, c'est mouvementé. Concernant le départ de Laurent Roussey, je suis déçu, c'est vrai, parce que c'est lui qui m'avait fait venir et que c'est ce qui avait compté dans ma décision. Mais c'est le football. C'était devenu difficile pour les présidents de le garder. C'est un choix, on verra s'il est payant. Alain Perrin va s'attacher à nous redonner confiance. Il est beaucoup plus exigeant, déjà. À l'entraînement, il nous demande de vraiment nous appliquer sur le plan technique, il fait attention à cela. En revanche, il aime le jeu, comme l'ancien coach », concède l’attaquant de l’ASSE dans les colonnes de la Voix du Nord.
Pas certain d’être titulaire contre son ancien club, Kevin Mirallas avoue une certaine nostalgie. « Je n’ai pas de regrets du tout d’avoir signé avec St-Etienne. Maintenant, Lille me manque, le groupe aussi et particulièrement Yohan Cabaye. Je regarde leurs résultats et je suis content pour leur bon début de saison. Je ne souhaitais pas qu'ils se cassent la figure. Et puis je suis content de voir la réussite de Chedjou, et du petit Eden Hazard... », explique l’attaquant belge.