En se qualifiant pour la phase de groupes de l’Europa League, l’AS Saint-Etienne a gagné le droit de se mesurer à un club aussi prestigieux que l’Inter Milan. Mais la Coupe d’Europe, c’est aussi l’occasion d’affronter des équipes totalement méconnues, à l’image de Qarabag. Autant dire que les Verts ne connaissent pas grand-chose au sujet du club azéri, dont Jonathan Brison se méfie à cause d’exemples assez récents.
« L’Azerbaïdjan, c’est l’inconnu total, a admis le défenseur polyvalent au Progrès. Et quand c’est comme ça, c’est la méfiance qui doit primer. À Esbjerg, on a perdu. À Karabük aussi. Donc on va en Azerbaïdjan en étant très méfiant. On n’a pas pris Karabükspor de haut. Ce sera pareil contre Qarabag. Comme on ne connaît rien du lieu, ni du stade où l’on va jouer, le contexte est un peu particulier. On ne sait pas, par exemple, si la pelouse est bonne. Forcément, il y a toujours un petit temps d’adaptation. On n’arrive pas non plus à situer le niveau de ces équipes. On ne sait pas trop si on doit gagner ou faire match nul. On est à l’extérieur. Donc de prime abord, un match nul ne serait pas forcément un mauvais résultat. Mais si on a l’occasion de les battre parce qu’on est supérieur, on ne va pas se gêner. »