A quelques jours de l'élection du Conseil d'Administration de la Ligue de Football Professionnel, les têtes pensantes du foot semblent se mobiliser pour éviter que ce scrutin tourne au carnage. En effet, les gros clubs pourraient tous passer à la trappe selon un scénario craint par pas mal de monde. Mais, selon le Journal du Dimanche, un bricolage a été trouvé pour éviter le fiasco.
Car pour l'instant, Nasser Al-Khelaifi (PSG), Waldemar Kita (FCN) et Cédric Dufoix (OM) sont sur la sellette pour avoir remis leur extrait de casier judiciaire en retard, tandis que Jean-Michel Aulas pourrait manquer son élection de quelques voix, certains clubs étant remontés contre le patron de l'OL. C'est mardi que la LFP va valider ou non les différentes candidatures, et il semble déjà acquis que le représentant de l'Olympique de Marseille va jeter l'éponge. En effet, Cédric Dufoix n'est pas en poste depuis assez longtemps à l'OM pour pouvoir postuler à une place au CA de la LFP.
Mais pour les autres, cela risque d'être plus chaud puisqu'il y a beaucoup plus de candidats que de poste à pourvoir. C'est pour cela que sur une idée signée Michel Seydoux, Bernard Caïazzo propose de créer des suppléants pour chaque poste au sein du Conseil d'Administration, ce qui permettra d'élire avec certitude la totalité des candidats, et d'éviter ainsi un recours juridique d'un candidat battu, ce que craignait la LFP si Al-Khelaifi était élu par exemple. De même, Jean-Michel Aulas n'aurait pas de risque d'être battu...puisque tout le monde sera élu. « Il faut sauver les soldats Nasser et Jean-Michel. C’est une idée de Michel Seydoux. Je vais proposer qu’on instaure un système de suppléants aux membres du conseil. Il faut lutter contre la division du foot français et ainsi remédier à l’absentéisme de certains membres », explique, dans le JDD, Bernard Caïazzo, qui affirme avoir le soutien de Didier Quillot, patron de la LFP.