Apathiques à domiciles, les Stéphanois parvenaient jusqu’ici à sauver les apparences à l’extérieur. Ce n’est plus le cas après la déroute face à Lille (4-0).
Ce lourd revers dans le Nord, face à des Lillois certes intraitables mais auxquels les Foréziens ont offert une bien pâle résistance, va peser dans les esprits et dans les jambes. Surtout à trois jours du déplacement au Parc des Princes pour y affronter le PSG, les Verts n’ont pas fier allure. Déjà touchée par de nombreux blessés, l’ASSE a clairement montré ses limites offensives et défensives sans Bergessio, Sall, Perrin, Sanogo, Augusto, Andreu ou Monsoreau tout de même. Pour Alain Perrin, le vert ne semble plus tellement être la couleur de l’espoir.
« Après le deuxième but, les joueurs ont baissé les bras. Jusqu'au penalty, ils ont eu l'espoir de revenir. A deux buts à zéro, les joueurs ont ressenti la tâche comme impossible. Ce n'est pas un match à oublier. Au contraire, il doit alerter sur notre situation. Dans deux jours, nous avons un déplacement au Parc. Si on a le même comportement, on aura la même punition. Dans notre situation, on doit se battre. On va discuter, regarder le match entre nous. Mon rôle est de mettre sur le terrain des joueurs qui ont du caractèreCe n'est pas forcément un manque de fierté mais peut-être un découragement. Ce n'est pas une attitude pour rester en L1 », a toutefois reconnu l’entraineur stéphanois à propos du nouveau revers stéphanois, qui laisse les Verts à portée de fusil de Boulogne notamment dans la course au maintien.