Les Verts iront à Nancy en ambulance

Les Verts iront à Nancy en ambulance

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Alain Perrin ne sait plus où donner de la tête entre les blessés et les malades. L’entraineur stéphanois rêve toutefois d’un miracle à Nancy.

A l’approche du match à Nancy, Alain Perrin compte les bonnes nouvelles sur les doigts de la main. La meilleure d’entre elle reste peut-être le succès acquis la saison dernière en Lorraine (1-2), qui va donner un peu de baume au cœur à ce qu’il reste de ses troupes. « Cette équipe de Nancy est dans une très bonne passe, dispose d'un potentiel offensif très intéressant et se trouve dans une bonne dynamique actuellement. À nous de faire face. On serait bien inspiré de recommencer. Il ne faut pas se contenter de faire de gros matches face aux bonnes équipes comme Bordeaux mais avoir l'ambition de se déplacer à Nancy afin d'y montrer du caractère et de la personnalité et pour y prendre des points. On ne l'a pas fait à Montpellier. Je veux voir un autre comportement si on veut ramener des points », a demandé Alain Perrin dans un discours volontairement optimiste, histoire de faire oublier la dizaine de joueurs absents.

 

Jeudi et vendredi, les Stéphanois n’étaient parfois qu’une douzaine de joueurs de champ à l’entrainement, entre blessés (Matuidi, Varrault, Bergessio, Sanogo, Benalouane, Augusto) et malades (Rivière et Ilan), même si certains peuvent encore faire partie du groupe pour Nancy. « Ma réflexion est toujours de travailler avec les joueurs valides. Ce qui m'intéresse, c'est la préparation du match, la valeur de l'adversaire. Même si notre secteur défensif est le plus critique actuellement, il faut repartir de l'avant avant la trêve internationale », a demandé l’entraineur stéphanois, qui sait bien que la zone rouge est à nouveau très menaçante désormais.