Christophe Galtier et les dirigeants stéphanois l’ont régulièrement répété dernièrement, il n’est pas question d’un départ pour le technicien le plus anciennement en poste en Ligue 1. La course pour une place européenne bat son plein, et les performances de « Galette », dont l’équipe est également en course en demi-finale de la Coupe de France, font l’unanimité. Toutefois, la réalité économique pourrait bien provoquer quelques remous. En effet, l’ASSE va boucler son exercice en cours sur un léger déficit, et se prépare à un été difficile. Les Verts, qui ont réussi à recruter sans dépenser avec des prêts ou des joueurs gratuits, vont perdre Van Wolfswinkel et sûrement Théophile-Catherine, puisque les Stéphanois veulent convaincre les Gallois de Cardiff de baisser l’option d’achat à 2 ME, ce qui est loin d’être gagné.
De plus, les offres pour les joueurs en vogue comme Romain Hamouma, Mevlut Erding, Florentin Pogba, Max-Alain Gradel et Stéphane Ruffier, ne seront pas repoussées. « Si on reçoit des offres intéressantes, on les étudiera », a reconnu Bernard Caïazzo dans L’Equipe. Et le conseil de surveillance ne promet rien en ce qui concerne le recrutement. « On ne va pas mettre 7 à 8 ME sur le marché des transferts, car on n'en a pas les moyens. Surtout que le budget est passé de 50 à 65 M€ en deux ans », a expliqué le dirigeant stéphanois, qui sait que son club a souvent eu du mal à digérer les grosses ventes effectuées ces dernières saisons (Zouma, Ghoulam, Guilavogui et Aubameyang surtout). Un tableau guère réjouissant pour les Verts, qui pourrait déboucher sur un été sulfureux dans un club où l’atteinte de l’équilibre économique est une priorité, même si cela se fait au détriment de l’effectif.