L’AS Saint-Etienne l’avait prouvé l’été dernier en allant chercher Robert Beric au Rapid Vienne, et cela se confirme plus nettement lors de ce mercato d’hiver, les Verts sont désormais tournés vers l’Europe pour se renforcer.
Depuis le début du mois de janvier, Alexander Soderlund et Oussama Tannane sont eux aussi arrivés en provenance de l’étranger pour renforcer l’effectif stéphanois qui jusque-là était plutôt du genre franco-français. Et pour Bernard Caïazzo, cette tendance va devenir une habitude pour l’ASSE qui a compris qu’il existait de belles opportunités en dehors de nos frontières, même si pour cela il a fallu changer des mentalités.
« C’est en effet une évolution très nette et c’est l’effet Europe. C’est vrai que l’AS Saint-Étienne avait un peu vocation d’être une équipe de France B. L’Europe a ouvert les esprits de tous, dirigeants et staff. Il y a à l’étranger de bons joueurs abordables et intéressants qui peuvent se révéler. On n’est plus obligés de recruter français. Jusque dans un passé récent, Christophe Galtier voulait des joueurs de notre Championnat qu’il connaissait. À force de jouer la Coupe d’Europe, il a vu de bons joueurs ailleurs qu’en France. Le club doit aussi progresser dans son apprentissage, dans son ouverture d’esprit », explique, dans France-Football, l’un des deux présidents de l’AS Saint-Etienne. Reste désormais à savoir si les joueurs arrivés confirmeront que ce choix est le bon. Mais le but de Soderlund dimanche contre l’OL a déjà apporté un début de réponse.