L’ASSE tombe de haut face à Esbjerg

Dans un match fou, l’ASSE a mené trois fois au score mais s’est finalement incliné 4-3 à Esbjerg, en barrage aller de l’Europa League. Face à une équipe danoise accrochée, le retour ne sera pas simple.

Impérial jusqu’à présent en Europa League, l’ASSE n’avait aucune envie de manquer son barrage lui permet d’accéder à la phase de poule. La tache se compliquait toutefois quelque peu avec ce déplacement au Danemark, chez une formation appliquée et compacte. Néanmoins, cela se décantait rapidement avec un coup-franc puissant et placé à ras de terre de Tabanou (1-1, 22e). Mais Esbjerg réagissait immédiatement, et par le même procédé, si ce n’est que le coup-franc plein axe d’Ankersen était en pleine lucarne de Ruffier (1-1, 26e). Avant la pause, l’ASSE repassait devant dans un match équilibré, grâce à un rush de Hamouma ponctué par un tir victorieux du gauche à l’entrée de la surface (1-2, 42e). 

Le plus difficile semblait fait, surtout que Brandao se procurait un face à face avec Ronnow, mais le gardien danois avait le dernier mot (51e). Les locaux donnaient tout, et misaient à juste titre sur les coups de pied arrêtés. Sur l’un d’eux, Ruffier peinait à capter un ballon, et après un cafouillage et un premier sauvetage de Clément, Van Buren poussait la balle au fond (2-2, 64e). L’ASSE n’avait pas le temps de douter puisque Perrin redonnait l’avantage à son équipe en surgissant pour marquer de la cuisse sur un corner de Tabanou (2-3, 70e). Mais décidément, rien n’était joué dans ce match puisque, sur une longue touche, Andreasen prenait le meilleur sur trois défenseurs de l’ASSE pour marquer de la tête (3-3, 74e). Le scénario rendait les joueurs d’Esbjerg euphoriques, et cela se voyait une splendide frappe enroulée du coin de la surface signée Ankersen, auteur d’un splendide doublé (4-3, 81e). Les Scandinaves déchainés touchaient encore une fois la barre de Ruffier, mais c’était finalement suffisant pour cette rencontre assez rocambolesque. Au match retour, un 1-0 suffira aux Verts pour passer, mais les Danois ont montré qu’ils ne lacheraient rien jusqu’au bout.