Menée 2 à 0 à Reims, l’AS Saint-Étienne a réussi à arracher un point (2-2) grâce à un but dans les ultimes instants du match. Même si cela ne fait pas réellement les affaires des Verts, ces derniers doivent s’en contenter.
C’est une affiche qui sentait bon l’histoire du football français qui était au menu de ce dimanche après-midi puisque Reims et Saint-Étienne sont deux des rares formations tricolores à avoir joué en finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions. Mais si pour les Champenois, l’Europe n’est pas au menu de cette fin de saison, pour les Verts il en va autrement. Une semaine après avoir cédé du terrain, l’ASSE voulait aller chercher à Delaune les points perdus. Et si Sainté entrait le plus vite c’est dans la rencontre, c’est pourtant Reims qui ouvrait le score, Charbonnier trompant Ruffier sur un centre de Mandi (1-0, 24e).
Le score en restait là jusqu’à la pause, mais tout allait rapidement s’accélérer en seconde période. Lancé par Charbonnier, décidément en vue, Signorino se jouait de Clerc avant de tromper le portier des Verts (2-0, 50e). Mais il ne fallait pas attendre longtemps pour voir l’ASSE réagir, Brandao, oublié par la défense rémoise, trompant Agassa d’un plat du pied imparable (2-1, 51e). Entré en première mi-temps pour remplacer Erding, blessé, l’attaquant brésilien était proche d’égaliser, mais sa reprise de la tête trouvait la transversale du but de Reims (64e). Et c’est encore une fois Brandao qui signait le raté du match, réussissant à manquer le cadre alors qu’il était seul face au but vide (66e).
Après ce quart d’heure très chaud, le rythme se calmait un peu, même si les joueurs de Fournier étaient proches de creuser l’écart, Perrin sauvant sur sa ligne (76e). Le pressing de l’AS Saint-Étienne s’accentuait au fil des minutes, les Verts ayant le désir de ne pas repartir sans rien de ce voyage en Champagne, tandis que du côté de Reims on serrait les rangs pour tenir ce résultat. Mais, tout comme la semaine passée face à Nice, l’ASSE réussissait à égaliser dans le temps additionnel. Sur une parade d’Agassa, consécutivement à une superbe tête de Perrin, Clerc reprenait victorieusement et égalisait (2-2, 90e+1).