Dans un échange organisé par l’Equipe, Loïc Perrin, le capitaine de l’ASSE, a rencontré Ivan Curkovic, le légendaire gardien de but des Verts dans les années 1970. Une rencontre forcément symbolique à la veille de la finale de la Coupe de la Ligue, même si l’ancien portier de l’AS Saint-Étienne estime qu’il ne faut plus que l’on parle du passé dans le Forez, l’essentiel étant les performances actuelles de l’équipe stéphanoise. Un avis que l’actuel porteur du brassard de Saint-Étienne a du mal à comprendre.
« Excusez-moi de ne pas être d’accord avec vous, M. Curkovic. Votre héritage est une chance. Les Verts ne seraient rien sans vos exploits. Même si je parle de ma ville, de mon seul club, ce maillot est à part. Quand j’ai attaqué ma carrière, en L 2, j’ai joué dans pas mal de stades où l’engouement n’avait rien de comparable avec celui de Geoffroy-Guichard. Ce n’est pas une pression de porter ce maillot. C’est un plaisir », explique l’emblématique capitaine de l’AS Saint-Étienne, qui espère bien pouvoir soulever samedi un nouveau trophée pour les Verts. Un vrai bonheur que le club n’a plus connu depuis tellement longtemps.