Dotée de nouveaux patrons, l'AS Saint-Etienne met en place de nouvelles habitudes pour les joueurs au sein du club. Un bouleversement révélé par un ancien du club.
L’AS Saint-Etienne a changé de main courant 2024, et la récompense a été immédiate avec une remontée dans l’élite. Les nouveaux propriétaires canadiens ont beaucoup d’aidé pour développer le club, qui doit aussi gérer l’urgence avec le maintien à aller chercher pour cette première saison en Ligue 1. Le changement d’entraineur a fait du bien même si cela ne garantit pas forcément les points. Néanmoins, les nouveaux dirigeants essayent aussi de professionnaliser un maximum les habitudes des joueurs en se rapprochant du modèle anglais, où le centre d’entrainement est un lieu de vie toute la semaine pour que tout soit optimisé en vue de la performance.
Des habitudes à changer en France
🗓️ Nouvelle programmation en @Ligue1 !
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) January 22, 2025
Les Verts accueilleront le @staderennais le samedi 8 février, à 21h05, dans le Chaudron ! 👇
Ancien joueur formé à l’ASSE et désormais à Burnley en Championship, Etienne Green a raconté dans Le Progrès ses journées avec le club proche de Manchester, et il a confié que, selon ses échos reçus depuis le Forez, c’était quelque chose qui se mettait aussi en place chez les Verts. « On va au centre le matin, petit-déjeuner, séance vidéo, préparation en salle, entraînement vers 11 heures avec des séances de 2 heures sur le terrain, muscu, on mange en début d’après-midi et je rentre chez moi en fin d’après-midi. Si on considère qu’il n’y a pas de pause et que c’est quasiment du 7 jours sur 7 avec les matches et les séances de récupération et de soins, ça fait des bonnes semaines. J’en ai parlé avec les joueurs de Sainté, c’est un système qu’ils essaient de mettre en place maintenant. Ils font des journées un peu plus longues et pour ceux qui n’ont pas l’habitude, ça peut surprendre », a livré le gardien révélé à l’ASSE, et qui sait très bien qu’en France, les joueurs ne sont pas encore habitués à passer toute la journée dans leur centre d’entrainement. Une petite révolution que Saint-Etienne souhaite en tout cas mettre en place.