En consacrant un large dossier sur les solutions susceptibles d’élever le niveau de la Ligue 1, L’Equipe a relancé le débat autour de la fiscalité française qui empêcherait les pensionnaires de l’élite de se développer. La taxe à 75%, certes temporaire, est l’un des exemples les plus cités sachant que neufs clubs français sont concernés. Et lorsqu’il s’agit de s’en prendre aux taxes imposées par le gouvernement, Bernard Caïazzo n’est jamais très loin…
« Quand un club français rentre 100 euros de recettes, 75 euros repartent à l'Etat. Alors qu'il y a quatre ans c'était 60 euros et que dans aucun autre pays européen ça ne dépasse 40 euros, s’est de nouveau plaint le président du comité de surveillance de l’AS Saint-Etienne. Les clubs sont aujourd'hui structurellement déficitaires de 15% à 20% de leur chiffre d'affaires, donc obligés de vendre des joueurs et de s'affaiblir pour équilibrer les comptes. On est dans un gouffre. » Une situation insurmontable aux yeux du dirigeants stéphanois, qui sont pourtant loin de faire des dépenses inconsidérées depuis quelques années déjà.