Un peu plus d’une semaine après les faits, six supporters (dont cinq Stéphanois) impliqués dans les incidents de Nice – Saint-Etienne le 24 novembre dernier ont été interpellés mercredi. Et si ces arrestations pourraient provoquer la colère des ultras, elle amène pourtant une certaine satisfaction au sein de la direction de l’ASSE. Il faut dire que c’est l’image de tout un club et de l’ensemble des supporters des Verts qui était ternie depuis ces incidents. C’est pourquoi Roland Romeyer ne tentera même pas de défendre les ultras interpellés.
« J'attendais ces interpellations depuis les incidents. J'en suis heureux, a admis le président du Directoire de Saint-Etienne à France Football. Il va de soi que l'ASSE se portera partie civile contre les personnes qui seront poursuivies devant le tribunal car elles ont porté préjudice à l'image du club. (...) Je ne comprenais pas que ces interpellations n'aient pas été faites dans la foulée des incidents, au stade de Nice, mais je suis satisfait de voir que, dix jours après les faits, elles ont pu avoir lieu. J'attends avec impatience que ma requête auprès des ministres de l'Intérieur et des Sports pour l'organisation d'une table ronde avec les instances du football, la Ligue, la Fédération française, les présidents de club et les représentants de supporters, puisse aboutir afin qu'il y ait une prise de conscience et que l'on avance sur ce dossier de la violence dans les stades. » Histoire d’éviter l’interdiction définitive de tout déplacement de supporters en Ligue 1.